Du plaisir de la vie sans enfants. The Beginning.
Pas de pamphlet contre la procréation, mais une ode à mes parents qui ont recueilli -adorablement- mes petits vacanciers remuants litote.
Et les délices sont immédiates. Trois heures de route retour sans disputes fratricides, sans pause pipi se terminant parfois -cri étranglé- en nettoyage désespéré de la housse du siège auto non étanche (mais à QUOI pensent les ingénieurs en équipement familial de première nécessité??), sans tentative dangereuse en pleine autoroute de changement de DVD - ou pire, du langage dudit dessin-animé (POURQUOI Charlie et la chocolaterie commence systématiquement en néerlandais, POURQUOI?) - sans distribution de pain/gâteaux/gourdes/céréales (tartes), sans CD infantile en boucle avec refrains repris par 3 voix grêles à paroles approximatives.
SANS mioches en résumé.
Pas de hurlement réprobateur quant au choix de la musique (Jamiroquaï, parce que jeudi je vais le voir, ou plutôt l'entendre, en vrai).
Pas d'yeux révulsés et de mines dépitées quand je tente le refrain avec voix grêle et paroles anglaises approximatives.
Pas d'utilisation des toilettes pour personne à mobilité réduite afin d'y faire entrer toute ma progéniture.
Pas de bain collectif arrosatoire à l'arrivée, ni de dîner en bonne et due forme (sans recherche de fruits et légumes pouvant agrémenter les coquillettes et sucettes à l'eau).
Et c'est parti pour... 10 jours. Etranglement de bonheur inespéré.