Bide Total
Comme chaque été, je reviens de Lozère boudinée, saucissonnée dans mes nippes qui pourtant me seyaient avant de partir, bedonnante et adipeuse.
Pourtant des activités sportives, là-bas, il y en a pléthore : qui du kayak-canoë sur les rapides du Tarn, qui de la marche sur les plateaux de l'Aubrac, qui de la pêche à la mouche dans le Lot, qui du vélo sur les chemins caillouteux ou les routes pentues. Et j'en passe, et plein dont je ne connais même pas les noms.
Par contre, je suis quasiment incollable sur les spécialités gastronomiques du coin, même élargi comme moi à y bien réfléchir. Et des aligot-party avec les parents, et des saucisses grillées avec les cousins, et des côtes de boeuf de l'AUbrac, et des côtelettes d'agneau de Sauveterre, et des comparaisons des différentes recettes de fouace ou de gâteau à la broche selon les boulangeries et les villages, et des pique-nique au jambon cru et saucisse fumée, le tout accompagné de petites merveilles raisinées du Languedoc (hips). Bref, une vie de mange-sans-faim et boit-sans soif. Orgiaque.
Of course, mon corps fatigué de tripare quasi quarantenaire a réagi. Violemment, arg. Constipation, digestion difficile, aérophagie Lozère, tu m'aères et spasmes de la vésicule, amis de la poésie de l'après-midi... Avec échographie de contrôle. Prout.
Sur ce, mon Grand qui vient tout juste d'accéder à l'Âge Vénérable de Raison : Maman, plus de soeur s'il te plaît! Cette fois je veux un petit frère, j'en ai troooooop marre grave des filles.
Ce qui s'appelle communément prendre un vent.