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Bla bla bla
16 avril 2009

Kids day

Une belle journée en famille en perspective : aujourd'hui, on va à Marineland. Enfin c'était hier.

Les enfants sont excités, nous parents sommes attendris. A nous les dauphins facétieux jonglant avec des ballons, les otaries agiles applaudissant de leurs nageoires et les orques étonnantes parvenant à faire des pirouettes... Que de merveilles à voir.

L'APN est chargé, le sac à dos rempli de gâteaux, mouchoirs, couches, eau, compotes, crème solaire, gel bactéricide sans rinçage, sparadraps, monnaie...

Route fluide, parking aéré, le soleil brille, les enfants sont radieux.

Première étape : prendre les tickets d'entrée. Et quand je dis "prendre", je signifie bien entendu PAYER les 4 tickets -ouf, Céleste est sous la barre d'âge et nous n'avons pas de supplément poussette car nous utilisons la nôtre... Mathieu fait la queue pendant que je gère les 2 petits impatients (dont les entrées sont à peine moins chères que les nôtres) qui courent partout, si possible dans des directions opposées, et Célestafiore qui commence à régaler les autres parents de quelques gammes sonores.

Tickets et programme des réjouissances marines en main, nous nous apercevons que nous n'avons que quelques minutes pour courir à 1 bout du parc afin d'assister au show des otaries. Premiers encouragements souriants -encore- pour entraîner au pas de course notre joyeuse troupe jusque là-bas. Poussette garée au milieu des autres, Céleste coincée sous le bras gauche, enfants menés du droit jusqu'à quelques places excentrées restantes, Chéri se chargeant du sac et de l'APN. Ouf. Le spectacle commence.

Maman, j'y vois rien.

Arg. Les places sont évidemment restées vides à cause des Géants venus du Nord assis -si si, ils le sont, j'ai vérifié à 2 fois- juste devant. Surélèvement, contorsions... nous avons pu admirer le spectacle dans sa qusi totalité.

Annonce au micro : dans quelques minutes, le très attendu et célébrissime numéro des orques. A l'autre bout du parc. Commence alors le Parcours de Survie des familles marinelandaises. Il faut savoir se faufiler telle une anguille entre les tortues (de mer) descendant des gradins. Surtout ne pas avoir d'état d'âme si d'aventure on provoque la chute d'un APN/d'un enfant mal arrimé au papa/à la maman. Même attitude sur le chemin suremprunté menant au bassin des Killer Whale : je deviens moi-même une tueuse me servant de ma poussette comme d'une arme, coupant la route à un jeune couple qui lambine, accrochant volontairement un doudou vital obligeant les parents de la petite propriétaire à stopper leur course, taclant sauvagement les chevilles des gens qui ont la mauvaise idée de me précéder. Les encouragements pour faire avancer ma troupe se font plus vociférants et moins amènes.

YESSSSSSS. Nous voici tous installés à une place rêvée : vue panoramique et plongeante sur le bassin et abritée du soleil. Mais... du coup... le spectacle ne commence que dans 20 minutes.

J'ai faim. Je veux revoir les otaries. J'ai soif. ça commence quand? Je m'ennuie. C'est looooooong. Un orque, c'est plus fort qu'un cachalot? -Chéri on dit UNE orque. Pourquoi? Et sinon c'est plus fort qu'un requin? qu'une baleine? Combien ça mesure? Combien ça pèse? Zut, stupidement, je ne me suis renseignée avant de venir que sur les horaires d'ouverture, l'itinéraire d'accès et le plan du parc.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sans oublier Céleste qui a faim et qui parvient à couvrir la musique pourtant tonitruante nous aidant à patienter en rythme.

Quelle exhibition! orques étonnamment agiles malgré leur masse imposante -dans les 6 à 8 tonnes, je me suis renseignée depuis- et perte de vision toutes les 40 secondes environ pour viser au plus juste la bouche bée de ma petite affamée. Cette fois, c'est un spectacle ornithologique qui est annoncé : on ZAPPE, de toute façon, on est venu voir des poissons -et mammifères marins.

Opération REPAS. Sur le site du parc, ainsi qu'en grosses lettres à l'entrée, était écrit : pique-nique interdits. Soit. Cela nous a certes évité la préparation matinale de sandwiches maison. En contre partie, re-file d'attente devant un kiosque de restauration, les enfants re-courant partout pendant que je tente de rester près d'une table miraculeusement vide ET à l'ombre. Les enfants, on va jouer à un SUPER jeu : le CHOIX DEGUEU! Kèske vous préférez pour le déjeuner : des nuggets de poulet prémâché? un hamburger au succédané de boeuf moulu? un hot-dog à la saucisse de véritable chien asiatique? Le tout arrosé de cola en poudre reconstitué ou de boisson à base de purée colorée parfumée à l'orange synthétique? Pour maman -toujours obnubilée par sa future réalisation en Jouy de bain- une salade défraîchie avec agréments caoutchouteux non identifiés.

Maman, pipiiiiiii/cacaaaaaaaa.

Subite nostalgie de la période bénie des couches-culotte. Auriez-vous l'amabilité -et les sphincters assez musclés- de vous retenir suffisamment longtemps pour que papa ait le temps d'arriver au comptoir, d'énoncer nos choix, de re-dégainer sa CB et d'apporter le tout jusqu'à cette table retenue à la barbe d'autres familles affamées et sans sandwiches?

Poussette collée au papa, sac laissé sur la table en guise de carton de réservation et 2 grands emmenés en slalom olympique entre les poussettes et les gnomes presque perdus. Du suspense à l'arrivée à cause de la file d'attente de mamans se rongeant les ongles : pipi à la culotte (noooooooooon, on a oublié le rechange dans notre groooooooos sac à dos en plus) ou enfants résistants? Et un soulagement -elle était facile, celle-là- quand on a pu entrer à temps en cabine et en sortir confus car la chasse ne fonctionnait pas (penser à ne plus retourner de la journée dans celle-là).

Après le repas aussi dégastronomique qu'exorbitant, direction le Tunnel des Requins, attraction post-déjeunatoire d'une grande majorité des autres visiteurs du parc. Je me suis aussitôt proposée comme cerbère de poussette garnie, Céleste s'étant miraculeusement endormie (anesthésiée par les miasmes de nos repas?), laissant lâchement Mathieu se coltiner le loooong piétinement en file indienne au milieu des Dentus de la Mer ; ce qui m'a permis de contempler un moment avec compassion des mamans-shiva dirigistes, des papas-sherpas avec sacs à langer, sacs banane, sacs à main, sacs à dos, sacs à caméra et à APN, sacs à cadeaux, et des enfants mystérieusement touchés par une soudaine raideur de membres dès que leurs parents désiraient les réinstaller dans leur poussette après une représentation.

Maman, un requin ça peut manger une orque? une baleine? combien pèse le plus gros requin du monde? combien ils ont de dents? pourquoi c'est méchant un requin? Penser à acheter une encyclopédie enfantine sur les habitants de la mer.

Il ne manque plus que le ballet des dauphins et nous pourrons enfin rentrer nous affaler sur le canapé. Qui a lieu dans 3/4 d'heure. Nonchalamment, nous sommes allé repérer les lieux. Stupeur. Les gradins sont déjà presque pleins. Viiiiiiiiite, jetons la poussette dans un coin, tant pis pour le réveil brutal de Célestafiore, et grimpons jusqu'à ces places hautes sans vikings boucheurs d'horizon. Et attendons. Attendons. Attendons encore. Patience. Si si, ça va bientôt commencer. Oui, il fait chaud au soleil. Non Blanche, arrête de te déplacer des genoux de papa à ceux de maman, tu marches sur les mains des gens assis devant nous -ils sont déjà assez énervés par les pleurs de ta petite soeur. Ne gaspille pas l'eau de la bouteille s'il te plaît il nous reste encore un peu de temps à tenir en plein cagnard. Non Jean, je ne sais pas combien mesure en moyenne un dauphin mâle adulte. Ni sa masse, demande peut-être à papa? (gniark gniark).

Magnifique spectacle avec le CLOU malheureusement pas immortalisé (je lance un appel aux marinelandais et marinelandaises du 15 avril, bassin des dauphins de 14h15) : Céleste seule à émettre des cris avec les dauphins alors que toute l'arène était silencieuse.

On a jouissivement laissé les gens s'activer à la fin pour partir voir les orques, lézardant sur les gradins... avant de réunir tout pour rentrer à la maison. C'était sans compter la dernière astuce marchande : la sortie s'effectue en passant par la boutique -éééééééééh oui.... Non les enfants, nous ne vous achèterons pas le dauphin en porcelaine à paillettes qui change de couleur quand il va pleuvoir, encore moins l'énorme crayon à plumes avec le logo du parc.

Vous êtes vraiment méchants.

QUELLE MAGNIFIQUE JOURNEE!!!

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Commentaires
M
Merci! Je me suis revue quelques années en arrière...mais à Eurodisney! Pas facile de se rendre dans ce genre d'endroit avec des touts petits.
E
Bien fait marrer ton post !!<br /> Je ne savais pas que tu avais un blog dis donc ! C'est super ! à mon tour de venir te visiter ! Bizz !
C
Plus ça va et plus j'apprécie ma condition de mère d'ados !!! Ceci-dit, un régal tes récits !!!
M
J'ai revécu certaines visites, souvent avec la classe d'un de mes petits ! Ca a son charme aussi ! Tu m'as bien fait rire !Je m'y croyais !
P
merci c est comme si j y étais !<br /> tu vas devoir laisser tomber " Elle Magazine" et t abonner à l encyclopédie Universalis version " mammifères marins" afin d assouvir la curiosité de ton fils !!
Bla bla bla
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